Le roman de l'Homme, le relais-d'Alsace, le passager du "Polarlys", le locataire, les suicidés
Titre volume  Oeuvres complètes de Georges Simenon N°1
Auteurs   Simenon, Georges (Auteur)
Edition  Editions Rencontre : Lausanne , 1967
Prix   20
Langue d'édition   français
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Waziers 1596540141772 843.08 SIM O/1Adulte / Armoires hautes rez-de-chausséeDisponible
Résumé : Le roman de l'Homme Georges Simenon s’est interrogé à plus d’une reprise sur les raisons profondes qui l’ont incité à écrire et sur la finalité de son art. Ce livre constitue précisément le fruit de sa réflexion dans lequel s’entremêlent quelques souvenirs littéraires particulièrement intéressants Le relais d'Alsace Gredel et Lena, les deux servantes si pareilles avec leurs cheveux ébouriffés et leur visage de poupée, dressaient les couverts sur six tables, les plus proches du comptoir, posaient sur la nappe à petits carreaux rouges les verres de couleur à long pied, destinés au vin d’Alsace. Accoudée à la caisse Mme Keller chuchotait et son mari l’écoutait, debout, en se balançant un peu sur sa béquille. lIs employaient entre eux le patois alsacien. C’est bien entendu ?… Je lui parle ?… disait Mme Keller qui tenait par habitude un crayon à la main. Le passager du "Polarlys" C’est une maladie qui s’attaque aux bateaux, dans toutes les mers du globe et dont les causes appartiennent au grand domaine inconnu qu’on appelle le Hasard. Si ses débuts sont parfois bénins, ils ne peuvent échapper à l’œil d’un marin. Tout à coup, sans raison, un hauban éclate comme une corde de violon et arrache le bras d’un gabier. Ou bien le mousse s’ouvre le pouce en épluchant les pommes de terre et, le lendemain, le mal blanc le fait hurler. A moins qu’il ne s’agisse d’une manœuvre loupée, d’un canot qui vienne se jeter étourdiment sur l’étrave. Ce n’est pas encore le mauvais œil. Le mauvais œil exige la série. Mais il est rare qu’elle ne suive pas, que la nuit, ou le lendemain, on ne constate pas un nouvel avatar. Dès lors, tout va de mal en pis et les hommes, mâchoires serrées, n’ont qu’à compter les coups. C’est le moment que la machine, après avoir tourné trente ans sans une panne, choisira pour s’enrayer comme un vieux moulin à café. Le locataire Élie Nagéar doit se cacher après avoir assassiné, pour le voler, un très riche Hollandais dans un train. Il se réfugie dans la pension pour étudiants que tient Mme Baron, la mère de sa maîtresse, à Charleroi. C'est dans la cuisine qu'il passe le plus clair de son temps, à guetter les autres locataires, de plus en plus soupçonneux... Les suicidés Il n'y avait qu'une table dans un coin. Il y installa sa compagne devant une feuille de papier et dicta : "Mes chers parents, Ne me faites pas rechercher. Je suis heureuse. Si on essayait de me ramener à la maison, je me tuerais". Heureuse vraiment ? Juliette parle peu. Elle a le regard fixe et se laisse emmener. Elle n'a jamais dit "Non !". Ni à sa mère trop effacée ni à son père qui la couve d'un amour sans génie. Dès, lors, pourquoi ne pas suivre le jeune Emile Bachelin ? Pourquoi ne pas prendre le train ?