Maigret partie 16 : Maigret en meublé, Maigret et la grande perche, Maigret, Lognon et les Gangsters, le revolver de Maigret
Titre volume  Oeuvres complètes de Georges Simenon N°16
Auteurs   Simenon, Georges (Auteur)
Edition  Editions Rencontre : Lausanne , 1967
Prix   20
Langue d'édition   français
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Waziers 1596540141819 843.08 SIM O/16Adulte / Armoires hautes rez-de-chausséeDisponible
Résumé : Maigret en meublé Qui a tiré sur l'inspecteur Janvier tandis qu'il surveillait l'immeuble de la rue Lhomond où habitait le nommé Paulus, recherché pour vol ? Maigret recourt une fois de plus à sa bonne vieille méthode : s'immerger dans la vie quotidienne, observer, deviner, prendre son temps. Le voici installé au coeur d'un vieux Paris tranquille et quasi provincial, dans l'immeuble où règne Mlle Clément, la propriétaire, affable, optimiste et espiègle. Au reste, tous les habitants sont sympathiques, même les suspects. Maigret et la "Grande Perche" "La Grande Perche", c'est Ernestine, une prostituée qui a eu jadis maille à partir avec le commissaire Maigret. C'est à lui dont elle a pu apprécier l'humanité et l'indulgence qu'elle vient confier le secret qui terrorise son mari. Au cours d'un cambriolage chez un dentiste de Neuilly celui-ci a découvert le cadavre d'une femme dans la maison. Ainsi Maigret va-t-il faire la connaissance du Dr Guillaume Serre, veuf d'une première femme et, dit-il, quitté par la seconde, une Hollandaise du nom de Maria. Maria a-t-elle vraiment regagné Amsterdam ? Quels secrets ténébreux partagent le dentiste et sa mère, personnalité dominatrice dont il n'a manifestement jamais su s'affranchir ? Maigret Avant d’ouvrir les yeux, Maigret fronça les sourcils, comme s’il se fût méfié de cette voix qui venait lui crier tout au fond de son sommeil : – Mon oncle !… Les paupières toujours closes, il soupira, tâtonna le drap de lit et comprit qu’il ne rêvait pas, qu’il se passait quelque chose puisque sa main n’avait pas rencontré, là où il eût dû être, le corps chaud de Mme Maigret. Il ouvrit enfin les yeux. La nuit était claire. Mme Maigret, debout près de la fenêtre à petits carreaux, écartait le rideau cependant qu’en bas quelqu’un secouait la porte et que le bruit se répercutait dans toute la maison. – Mon oncle ! C’est moi… Lognon et les gangsters Surnommé l'inspecteur Malgracieux à cause de son humeur et de son aspect sinistre, Lognon se croit sans cesse persécuté : il est convaincu qu'une vaste conspiration nuit à son avancement. Or, voici que se présente l'affaire de sa vie : une nuit, un corps est jeté d'une voiture sur la chaussée ; aussitôt arrive une autre voiture dont le conducteur enlève le corps. Lognon qui a assisté à la scène décide d'agir sans en référer à ses chefs. Mais bientôt sa femme reçoit la visite d'inquiétants personnages parlant anglais. Effrayé, Lognon raconte tout à Maigret, lequel prend l'affaire en main d'autant que le jour même, Lognon est attaqué, et se retrouve à l'hôpital, sérieusement blessé. "– Entendu… Entendu… Oui, monsieur… Mais oui… Mais oui… Je vous promets de faire tout mon possible. C’est cela… Je vous salue… Comment ? Je dis : je vous salue… Il n’y a pas d’offense… Bonjour, monsieur…". Pour la dixième fois, sans doute - il ne les comptait plus - Maigret raccrocha le téléphone, ralluma sa pipe avec un regard de reproche à la pluie longue et froide qui tombait derrière les vitres et, saisissant sa plume, se pencha sur le rapport commencé depuis une heure et qui n’avait pas encore une demi-page. Le revolver de Maigret Quand, plus tard, Maigret penserait à cette enquête-là, ce serait toujours comme à quelque chose d'un peu anormal, s'associant dans son esprit à ces maladies qui ne se déclarent pas franchement mais commencent par des malaises vagues, des pincements, des symptômes trop bénins pour qu'on accepte d'y prêter attention. II n'y eut, au début, ni plainte à la P.J., ni appel à Police Secours, ni dénonciation anonyme, mais, pour remonter aussi loin que possible, un coup de téléphone banal de Mme Maigret. La pendule de marbre noir, sur la cheminée du bureau, marquait midi moins vingt. Il revoyait nettement l'angle des aiguilles sur le cadran. La fenêtre était large ouverte car on était en juin, et, sous le chaud soleil, Paris avait pris son odeur d'été. Nerveux et inquiet, un jeune homme s'était rendu chez Maigret auquel il voulait absolument parler. Celui-ci étant absent, le jeune homme attendit son retour pendant quelques minutes puis s'en fut en "emptuntant" le revolver de Maigret. Le soir même, Maigret doit rencontrer François Lagrange chez son ami Pardon ; Lagrange a, paraît-il, quelque chose à lui dire mais ne vient pas au rendez-vous. Le lendemain Maigret rend visite à Lagrange qui se dit très malade ; il n'a rien à dire au commissaire mais est très soucieux car son fils Alain a disparu depuis la veille. Son comportement semble étrange à Maigret qui commence une enquête. Il s'avère bientôt que c'est Alain qui s'est présenté la veille chez le commissaire.