Résumé : Les quatre vents de l'esprit — Œil pour œil! Dent pour dent! Tête pour tête ! A mort ! Justice ! L’échafaud vaut mieux que le remord. Talion ! talion ! — Silence aux cris sauvages ! Non! assez de malheur, de meurtre et de ravages ! Assez d’égorgements ! assez de deuil ! assez De fantômes sans tête et d’affreux trépassés ! Assez de visions funèbres dans la brume ! Assez de doigts hideux, montrant le sang qui fume, Noirs, et comptant les trous des linceuls dans la nuit ! Pas de suppliciés dont le cri nous poursuit ! Pas de spectres jetant leur ombre sur nos têtes ! Nous sommes ruisselants de toutes les tempêtes ; Il n’est plus qu’un devoir et qu’une vérité, C’est, après tant d’angoisse et de calamité. Homme, d’ouvrir son cœur, oiseau, d’ouvrir son aile Vers ce ciel que remplit la grande âme éternelle ! Le peuple, que les rois broyaient sous leurs talons. Est la pierre promise au temple, et nous voulons Que la pierre bâtisse et non qu’elle lapide !