Résumé : Les misérables T3 des Editions du Centenaire Toute l'action de ce tome est sous-tendue par l'émeute de juin 1832 et la barricade de la rue Saint-Denis. Victor Hugo estime même que c'est en quelque sorte là le cœur du roman. Le premier livre replace les événements dans le contexte historique de la situation insurrectionnelle à Paris au début de l'année 1832. Puis c'est le dénouement par la mort et l'effacement. Mort des insurgés sur la barricade qui a commencé à la fin du tome précédent par celle d'Éponine et de M. Mabeuf et qui se poursuit par celle de Gavroche puis par l'anéantissement de la barricade. Jean Valjean se situe comme un ange protecteur : ses coups de feu ne tuent personne, il se propose pour exécuter Javert, mais lui permet de s'enfuir et sauve Marius au dernier instant de la barricade. Le sauvetage épique s'effectue par les égouts de Paris (l'intestin du Léviathan) que Victor Hugo décrit avec abondance. Échappant aux poursuites et à l'enlisement, Jean Valjean sort des égouts grâce à Thénardier mais pour tomber dans les filets de Javert. Marius, sauvé, est reconduit chez son grand-père. Javert laisse s'échapper Jean Valjean et, n'ayant pu faire son devoir, met fin à ses jours. Marius et Cosette vivront heureux même si Marius ne supporte pas le protecteur de Cosette qui s'efface lentement mais dont il apprendra la vérité sur ses actes bénéfiques. M. Madeleine s'éteindra ayant respecté son serment : sauver la fille de Fantine. Dans son dernier souffle, il dit : "Dieu est juste. Ce sont les hommes qui, parfois, sont injustes".