Les misérables
Titre volume  Les misérables N°1
Compl. Titre  PREMIERE PARTIE-FANTINE. LIVRE PREMIER : Un juste//LIVRE DEUXIEME : La chute//LIVRE TROISIEME : En l'année 1817//LIVRE QUATRIEME : Confier, c'est quelquefois livrer//LIVRE CINQUIEME : La descente//LIVRE SIXIEME : Javert//LIVRE SEPTIEME : L'affaire Champmathieu//LIVRE HUITIEME : Contre-coup, DEUXIEME PARTIE-COSETTE. LIVRE PREMIER : Waterloo
Auteurs   Victor HUGO (Auteur)
Edition  Jean-Jacques Pauvert : Paris , 1963
Collection   Oeuvres romanesques dramatiques et poétiques
Prix   15
Langue d'édition   français
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Waziers 1596540135351 800 HUG M/1Adulte / Armoires hautes rez-de-chausséeDisponible
Résumé : Les misérables T1 livre 1 Pour Victor Hugo, le mot "misérable" désigne un criminel. Les misérables, ce sont des gens du peuple qui, poussés dans leur dernier retranchement par une société bourgeoise qui ne veut pas d'eux, commettent des "crimes", du petit délit jusqu'au meurtre... C'est pour défendre ces miséreux, ces "oubliés" de la vie que Victor Hugo écrit "Les misérables" et s'oppose, parallèlement, à la peine de mort qui frappe allégrement le petit peuple et évite bourgeois et ministres de Charles X, conspirateurs avec ce dernier d'une tentative de coup d'état constitutionnel (1830). Les misérables, ce sont Jean Valjean, l’ancien bagnard rejeté de tous, Fantine, l’ouvrière qui sombre dans la déchéance, sa fille, Cosette, maltraitée par les cupides Thénardiers. Quel espoir pour eux en ce XIXe siècle rude et insalubre ? Si Jean Valjean a la chance de croiser l’évêque de Digne, grâce auquel il devient le respectable monsieur Madeleine, il est surveillé par l’agent de police Javert qui le renvoie au bagne. Mais alors, comment pourra-t-il tenir sa promesse faite à Fantine mourante de protéger sa fille Cosette ? Dans une préface, Victor Hugo écrit : "...pauvres diables, que la faim pousse au vol, et le vol aur reste ; enfants déshérités d'une société marâtre, que la maison de force prend à douze ans, la bagne à dix-huit, l'échafaud à quarante ; infortunés qu'avec une école et un atelier vous auriez pu rendre bons, moraux, utiles, et dont vous ne savez que faire, les versant, comme un fardeau inutile, tantôt dans la rouge fourmilière de Toulon*, tantôt dans le muet enclos de Clamart*, leur retranchant la vie après leur avoir ôté la liberté ... NB : Le bagne de Toulon fut un établissement pénitentiaire, aujourd’hui disparu, situé à Toulon (Var). Pouvant loger plus de 4 000 forçats, il fut le bagne le plus grand, et aussi le plus longtemps ouvert, de 1748 à 1873, cessant d'exister après la seconde guerre mondiale avec la création des bagnes de Cayenne et de Nouvelle-Calédonie. C'est à Clamart, et à Ivry-sur-Seine, qu'étaient enterrés les condamnés à mort (guillotinés) depuis la Révolution jusqu'à l'abolition de la peine de mort en 1981. (lire : Le Dernier Jour d'un condamné de Victor Hugo) . D'autres sources situent le cimétière dit "de Clamart" à Paris le long de la rue du Fer à Moulin, sous l’actuel amphithéâtre de chirurgie, à l'emplacement des anciens jardins de l’hôtel de Clamart,