Résumé : A Lens Lens, ville minière, a surgi presque brusquement autour du bourg rural, son noyau primitif. C'est une ville proprette, d'aspect banal et modeste avec ses maisons de brique à un seul étage, toutes pareilles,, ses habitations minières, groupées et alignées comme des soldats à l'exercice, ou ses longues files de corons roses encadrant les routes qui se perdent dans la monotonie de la campagne jusqu'à ce que, plus loin, surgissent des puits et d'autres agglomérations de maisonnettes de mineurs, rouges comme des coquelicots géants et dont se fleurit la morne étendue des champs, au triste "pays noir"... Coron, jeu de javelots, actionnaires et coups de grisou, grèves, sont évoqués pour terminer sur le charbonnier qui livre à domicile la précieuse matière, moteur de l'expansion économique, pourvoyeuse de malheur, de mort et dont les murs porteront pendant des années la couleur grise de la misère, le deuil noir d'anthracite.