La prison - La main - Il y a encore des noisetiers
Auteurs   Simenon, Georges (Auteur)
Edition  Editions Rencontre : Lausanne , 1970
Langue d'édition   français
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Waziers 1596540132770 843.08 SIM PAdulte / Armoires hautes rez-de-chausséeDisponible
Résumé : La prison Combien de mois, d'années, faut-il pour faire d'un enfant un adolescent, d'un adolescent un homme ? A quel moment peut-on affirmer que cette mutation a eu lieu ? Il n'existe pas, comme pour les études, de proclamation solennelle, pas de distribution de prix, pas de diplôme. Alain Poitaud, à trente-deux ans, ne mit que quelques heures, peut-être quelques minutes, pour cesser d'être l'homme qu'il avait été jusqu'alors et pour en devenir un autre. Nous sommes le 18 octobre, à Paris. La police judiciaire annonce à Alain Poitaud, directeur de l’hebdomadaire Toi, que sa femme vient de tirer sur sa sœur cadette. Pourquoi l’avoir tuée ? Par jalousie ? Alain avait bien été l’amant de sa belle-sœur pendant plusieurs années mais leur relation avait cessé depuis plus d’un an. Et s’il ne s’en était jamais confié à sa femme, il ne lui avait jamais caché ses nombreuses infidélités. Pour crime passionnel ? Et s’il n’avait pas été le seul homme à se partager les deux femmes ? Deux sœurs qui ne se sont jamais aimées, la cadette éprouvant depuis toujours un fort sentiment de jalousie envers son ainée... La main En pleine nuit, un homme encore ivre se remémore sa soirée : de retour d'une réception bien arrosée, lui, sa femme et un couple d'amis se perdent dans le blizzard. Seuls trois d'entre eux parviennent à retrouver le chemin de la maison... Il y a encore des noisetiers François Perret-Latour, 74 ans, est directeur d’une banque privée, Place des Vosges à Paris. Sa première épouse est bien mal en point dans un hôpital à New York , leur fils Donald, la quarantaine, qu’il a peu connu, vient de se suicider. Le défunt laisse une femme et des enfants. Sa seconde femme, Jeanne, lui a donné deux fils, Jacques et Jean-Luc ; puis il y a sa petite fille Nathalie. On dirait que tout ce petit monde s’est donné le mot car chacun fait appel au Daddy. Et Perret-Latour va répondre présent , non pas pour montrer qu’il est un bon père, un bon mari mais plutôt un patriarche qui se soucie du bonheur, du confort moral et financier de sa progéniture. Par une excellente et drôle entourloupe judiciaire, il va même à nouveau être père d’un enfant … de mère inconnue !