La mort d'Auguste - Le chat - Le déménagement
Auteurs   Simenon, Georges (Auteur)
Edition  Editions Rencontre : Lausanne , 1970
Langue d'édition   français
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Waziers 1596540132787 843.08 SIM MAdulte / Armoires hautes rez-de-chausséeDisponible
Résumé : La mort d'Auguste Le vieil Auguste, patron du restaurant Chez l'Auvergnat, s'écroule un soir parmi ses clients, frappé à mort. Il a trois fils ; avec Antoine, le second, il s'est associé pour gérer son établissement, un ancien bistrot des Halles qu'il a transformé et qui connaît une vogue sans cesse accrue. Prévenus et bientôt arrivés, les deux autres fils d'Auguste se préoccupent avant tout de l'héritage. Ils soupçonnent Antoine d'avoir dérobé l'argent du père, parce qu'on n'en trouve aucune trace dans la maison. "De la caisse où elle était assise, sereine et vaguement souriante, Fernande avait vu entrer le couple et elle avait compris tout de suite qu'ils venaient pour la première fois. Ils étaient très jeunes tous les deux, vêtus de neuf des pieds à la tête comme de nouveaux mariés qu'ils étaient sans doute, et, la porte franchie, ils s'étaient efforcés de cacher leur surprise et leur hésitation. Antoine, de la seconde salle, les avait aperçus aussi mais ne s'était pas dérangé, et c'était François, le garçon roux, qui s'était avancé vers eux pour les accueillir". Le chat II avait lâché le journal, qui s'était d'abord déployé sur ses genoux puis qui avait glissé lentement avant d'atterrir sur le parquet ciré. On aurait cru qu'il venait de s'endormir si, de temps en temps, une mince fente ne s'était dessinée entre ses paupières. Est-ce que sa femme était dupe ? Elle tricotait, dans son fauteuil bas, de l'autre côté du foyer. Elle n'avait jamais l'air de l'observer, mais il savait depuis longtemps que rien ne lui échappait, pas même le tressaillement à peine perceptible d'un de ses muscles. Emile et Marguerite, un vieux couple, se sont accusés mutuellement d'avoir tués leur animal de compagnie respectif (un chat et un perroquet). Depuis des années ils ne communiquent plus que par "bouts de papier", s'épiant l'un l'autre, prêt à tout... dans une atmosphère étouffante. Le déménagement Emile Jovis quitte le vieil appartement de la rue des Francs-Bourgeois où il demeurait depuis des années, pour s'installer, avec les siens, à Clairevie, lotissement moderne de la banlieue. De cette nouvelle installation, Jovis se promet beaucoup de bonheur. Bientôt, il doit convenir que Clairevie, où chacun s'isole dans un anonymat sans âme, ne remplace que difficilement l'environnement humain de Paris. Par ailleurs, Jovis fait, à la faveur d'une cloison mal insonorisée, une singulière découverte. Son voisin, Jean Farran, appartient au milieu, il tient une boîte à strip-tease près des Champs-Elysées et est mêlé à un gang de voleurs de voitures.