Le petit saint - Le train de Venise -Le confessionnal
Auteurs   Simenon, Georges (Auteur)
Edition  Editions Rencontre : Lausanne , 1970
Langue d'édition   français
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Waziers 1596540132923 843.08 SIM PAdulte / Armoires hautes rez-de-chausséeDisponible
Résumé : Le petit saint Ses camarades de classe le surnommaient le petit saint. Si on le battait, il ne ripostait pas et refusait de désigner le coupable. Il ne paraissait pas malheureux et se contentait d'observer les choses et les gens. A la maison, dans la promiscuité et la misère de la rue Mouffetard, il aidait sa mère, marchande de quatre-saisons, et la suivait, émerveillé, sur le carreau des Halles. Plus tard, devenu l'un des peintres les plus célèbres de Montparnasse, lorsqu'on lui demandait "Maître, qui êtes-vous ?" ; il répondait pudiquement : "Un petit garçon". Simenon a déclaré à plusieurs reprises que "Le petit saint" était son roman préféré, et sans doute le plus personnel. Et lors de sa parution, en 1964, les lecteurs furent intrigués par cette bande-annonce qui disait "Enfin, je l'ai écrit!". Le train de Venise Pourquoi toute l'image était-elle centrée sur sa fille ? Cela le gênait un peu, ou plutôt c'est après surtout qu'il y pensa, une fois le train en marche. Et encore ne fut-ce, en réalité, qu'une impression fugace, née au rythme du wagon et aussitôt absorbée par le paysage. Pourquoi Josée et non sa femme ou son jeune fils, alors qu'ils étaient groupés tous les trois dans la moiteur du soleil ? Peut-être parce que la silhouette de sa fille, dans une gare, debout devant un train en partance, était plus incongrue ? Elle avait douze ans ; elle était grande et mince, les jambes et les bras encore grêles, et les bains de mer, le soleil de la plage avaient donné à ses cheveux blonds des reflets argentés. Le confessionnal À la suite des retrouvailles de deux anciens compagnons d'études, le dentiste Bar et le médecin Boisdieu, l'un pratiquant à Cannes et l'autre à Nice, leurs enfants ont sympathisé : André, nature solitaire, qui vit replié sur lui-même, trouve en Francine une jeune fille pure, très spontanée, issue d'un foyer uni, ce qui n'est pas le cas du sien. Un jour, à Nice, en compagnie de Francine, il voit sa mère sortir d'une maison et regagner sa voiture. Une petite enquête lui apprend qu'elle y avait un rendez-vous galant. Quoique l'adolescent ne fasse aucune allusion à la chose, son père, un homme doux qui devine son désarroi, et sa mère, qui se sent coupable, vont tenter, chacun de son côté, de l'initier à leurs propres problèmes par le biais de confessions hésitantes et partiales dont il essaiera de débrouiller l'écheveau en faisant appel à ses souvenirs d'enfance. Francine, bien qu'elle ignore la cause exacte des soucis d'André, s'efforce de le réconforter. Leur amitié, pleine de confiance, ne débouchera cependant sur aucun amour... L'ambiance de la famille Bar ne cesse de se détériorer: