La jument-perdue - La neige était sale - Le fond de la bouteille
Auteurs   Simenon, Georges (Auteur)
Edition  Editions Rencontre : Lausanne , 1969
Langue d'édition   français
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Waziers 1596540133050 843.08 SIM JAdulte / Armoires hautes rez-de-chausséeDisponible
Résumé : La jument perdue Pour Curly John son associé Andy était devenu "l'innommable" depuis ce jour de 1909 où il avait tenté de l'assassiner afin de posséder à lui seul le ranch de la Jument-Perdue, et les riches gisements de son sol. Mais voilà que, trente-huit ans plus tard, une lettre à demi effacée, découverte dans une malle ayant appartenu à un géologue, ébranle ses certitudes en désignant un autre coupable par une initiale. Et l'homme vieillissant va vouloir faire toute la lumière sur cet épisode qui a bouleversé sa vie... La neige était sale Sous l'occupation allemande, Frank Friedmaier vit dans une oisiveté dorée, chez sa mère, tenancière de bordel, faisant l'amour avec les filles de la maison ou les épiant, avec les clients, par le vasistas de la cuisine. Parmi les comparses plus ou moins louches qu'il fréquente au bar-restaurant de Timo, figure Fred Kromer, personnage fangeux, criminel au besoin. Sur son incitation, Frank poignarde, par défi et par jeu, un officier de l'armée d'occupation et lui vole son revolver qu'il convoitait. Puis, à la suite d'un marché conclu avec Kromer, qui procure des montres de collection à un général ennemi, il s'introduit à l'horlogerie Vilmos, qu'il fréquentait dans son enfance : comme la sœur de l'ancien horloger l'a reconnu, il l'abat froidement. Frank partage avec Kromer le prix des montres volées et obtient une carte verte de laisser-passer dont il usera au point de se rendre suspect... Le fond de la bouteille Il tenait son verre à la main et regardait vaguement le fond de whisky pâle qu’il contenait encore. On aurait dit – et c’était sans doute vrai – qu’il reculait le plaisir de boire la dernière gorgée. Quand il l’eut enfin avalée, il continua un bon moment à fixer le verre. Il hésitait à le poser sur le comptoir, à le pousser un tout petit peu, de deux ou trois centimètres. Bill, le barman, qui paraissait pourtant plongé dans une partie de dés avec des cow-boys, comprendrait le signal car il était aux aguets : il était toujours aux aguets surtout avec un client comme P. M.