Maigret et le voleur paresseux - Maigret et les braves gens - Maigret et le client du samedi - Maigret et le clochard
Auteurs   Simenon, Georges (Auteur)
Edition  Editions Rencontre : Lausanne , 1969
Langue d'édition   français
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Waziers 1596540132954 843.08 SIM MAdulte / Armoires hautes rez-de-chausséeDisponible
Résumé : Maigret et le voleur paresseux Il y eut un vacarme pas loin de sa tête et Maigret se mit à remuer, maussade, comme effrayé, un de ses bras battant l'air en dehors des draps. Il avait conscience d'être dans son lit, conscience aussi de la présence de sa femme qui, mieux éveillée que lui, attendait dans l'obscurité sans rien oser dire. Sur quoi il se trompait - pendant quelques secondes tout au moins - c'était sur la nature de ce bruit insistant, agressif, impérieux. Et c'était toujours en hiver, par temps très froid, qu'il se trompait de la sorte. Maigret et les braves gens Au lieu de grogner en cherchant l'appareil à tâtons dans l'obscurité comme il en avait l'habitude quand le téléphone sonnait au milieu de la nuit, Maigret poussa un soupir de soulagement. Déjà il ne se souvenait plus nettement du rêve auquel il était arraché mais il savait que c'était un rêve désagréable : il tentait d'expliquer à quelqu'un d'important dont il ne voyait pas le visage et qui était très mécontent de lui que ce n'était pas sa faute, qu'il fallait montrer de la patience à son égard, quelques jours de patience seulement parce qu'il avait perdu l'habitude et qu'il se sentait mou, mal dans sa peau. Qu'on lui fasse confiance et ce ne serait pas long. Surtout, qu'on ne le regarde pas d'un air réprobateur ou ironique... Maigret et le client du samedi Pour la première fois au cours de sa carrière, un homme venait trouver Maigret, après avoir hésité des semaines durant, après l'avoir suivi dans la rue, après lui avoir écrit - prétendait-il - et avoir déchiré ses lettres, après avoir attendu des heures dans la salle d'attente ; un homme qui n'avait rien d'exceptionnel dans sa mise ni dans son aspect s'était introduit chez lui, humble et obstiné tout ensemble, pour lui déclarer en substance : - Mon intention est de tuer deux personnes : ma femme et son amant. J'ai tout préparé dans ce but, en pensant aux moindres détails pour ne pas me faire prendre. Maigret et le clochard Une nuit de mars, à Paris, deux bateliers tirent de la Seine un clochard grièvement blessé. Il s'agit de François Keller, un ancien médecin. Depuis plus de vingt ans, il a rompu tout lien avec son épouse et un milieu bourgeois qu'il ne supportait pas. Mais qui a pu vouloir sa mort ? C'est en bavardant avec les autres clochards que Maigret va reconstituer l'existence marginale de Keller, tout en s'intéressant à une Peugeot 403 rouge et à Van Houtte, un des sauveteurs de la victime, marié et père d'un jeune enfant. Les quais et les brumes de la Seine, le petit monde mystérieux des clochards et des mariniers fournissent au romancier un de ces décors en demi-teintes comme il les affectionne, pour y faire vivre une humanité apparemment ordinaire mais lourde - pour qui sait voir - de secrets et de passions.