Maigret à l'école - Maigret et la jeune morte - Maigret chez le ministre
Auteurs   Simenon, Georges (Auteur)
Edition  Editions Rencontre : Lausanne , 1968
Langue d'édition   français
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Waziers 1596540132879 843.08 SIM MAdulte / Armoires hautes rez-de-chausséeDisponible
Résumé : Maigret à l'école Un instituteur des Charentes s'enfuit à Paris pour demander la protection de Maigret : on l'accuse à tort d'avoir tué Léonie Birard, la bête noire du village. Maigret décide de prendre un congé de quelques jours et d'accompagner Joseph Gastin qui, arrivé à La Rochelle, est,comme prévu, placé sous mandat d'arrêt, tandis que le commissaire s'installe à Saint-André. La Birard a été tuée d'une balle de carabine, alors qu'elle se tenait dans sa maison proche de l'école à un moment où l'instituteur avait quitté sa classe pour passer un instant à la mairie. "Il y a des images qu'on enregistre inconsciemment, avec la minutie d'un appareil photographique, et il arrive que, plus tard, quand on les retrouve dans sa mémoire, on se creuse la tête pour savoir où on les a vues. Maigret ne se rendait plus compte, après tant d'années, qu'en arrivant, toujours un peu essoufflé, au sommet de l'escalier dur et poussiéreux de la P. J. il marquait un léger temps d'arrêt et que, machinalement, son regard allait vers la cage vitrée qui servait de salle d'attente et que certains appelaient l'aquarium, d'autres le Purgatoire. Peut-être en faisaient-ils tous autant et était-ce devenu une sorte de tic professionnel ? Même quand, comme ce matin-là, un soleil clair et léger, qui avait la gaieté du muguet, brillait sur Paris et faisait briller les pots roses des cheminées sur les toits, une lampe restait allumée toute la journée dans le Purgatoire, qui n'avait pas de fenêtre et ne recevait le jour que de l'immense corridor". Maigret et la jeune morte "Maigret bâilla, poussa les papiers vers le bout du bureau. – Signez ça, les enfants, et vous pourrez aller vous coucher. Les enfants étaient probablement les trois gaillards les plus durs à cuire qui fussent passés par la P. J. depuis un an. L’un d’eux, celui qu’on appelait Dédé, avait l’aspect d’un gorille, et le plus fluet, qui avait un œil au beurre noir, aurait pu gagner sa vie comme lutteur forain. Janvier leur passait les papiers, une plume, et, maintenant qu’ils venaient enfin de lâcher le morceau, ils ne se donnaient plus la peine de discuter, ne lisaient même pas le procès-verbal de leur interrogatoire, et signaient d’un air dégoûté. L’horloge de marbre marquait trois heures et quelques minutes et la plupart des bureaux du Quai des Orfèvres étaient plongés dans l’obscurité. Depuis longtemps, on n’entendait plus d’autre bruit qu’un lointain klaxon ou les freins d’un taxi qui dérapait sur le pavé mouillé. Au moment de leur arrivée, la veille, les bureaux étaient déserts aussi, parce qu’il n’était pas neuf heures du matin et que le personnel n’était pas encore là. Il pleuvait déjà, de cette pluie fine et mélancolique qui tombait toujours". Y compris sur le cadavre d'une jeune fille en robe de soirée... Maigret chez le ministre Le commissaire Maigret est ici confronté à une sombre affaire politique - un monde qu'il n'a jamais aimé. Un sanatorium pour enfants s'est écroulé par suite d'un glissement de terrain, causant des dizaines de morts. Peu de temps après le drame, la rumeur court qu'un rapport technique avait nettement mis en garde les pouvoirs publics contre le danger. Ce rapport a été remis à Auguste Point, nouveau ministre des Travaux publics, mais le document lui a été volé la nuit suivante. Ses adversaires politiques l'accusent déjà de l'avoir fait disparaître afin de protéger les responsables du désastre. Il fait officieusement appel à Maigret pour retrouver le rapport. Parlementaires corrompus, presse de chantage, cynisme des puissants... Le commissaire explore de sinistres coulisses.