Pietr le Letton - M. Gallet décédé - le pendu de Saint-Pholien - le charretier de la Providence
Auteurs   Simenon, Georges (Auteur)
Edition  Editions Rencontre : Paris , 1967
Langue d'édition   français
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Waziers 1596540132824 843.08 SIM PAdulte / Armoires hautes rez-de-chausséeDisponible
Résumé : Pietr le Letton Le commissaire Maigret, de la 1ère Brigade mobile, leva la tête, eut l’impression que le ronflement du poêle de fonte planté au milieu de son bureau et relié au plafond par un gros tuyau noir faiblissait. II repoussa le télégramme, se leva pesamment, régla la clef et jeta trois pelletées de charbon dans le foyer. Après quoi, debout, le dos au feu, il bourra une pipe, tirailla son faux col, qui, quoique très bas, le gênait. Il regarda sa montre qui marquait quatre heures. Son veston pendait à un crochet planté derrière la porte. Il évolua lentement vers son bureau, relut le télégramme et traduisit à mi-voix : Commission internationale de Police criminelle à Sûreté générale, Paris : Police Cracovie signale passage et départ pour Brême de Pietr le Letton. M. Gallet décédé Dans un hôtel de Sancerre où il était connu sous le nom de M. Clément, Emile Gallet, domicilié à Saint-Fargeau, a été tué d'une balle au visage suivie d'un coup de poignard dans le cœur, alors que sa femme le croyait à Rouen, en train d'exercer son métier de représentant de commerce. Maigret commence son enquête et découvre que le jour du crime, Gallet a eu une altercation avec Tiburce de Saint-Hilaire, châtelain voisin de l'hôtel, et une autre avec son fils Henry, venu par hasard dans la région où sa maîtresse, Eléonore Boursang, était en vacances. En réalité, Gallet n'était plus représentant de commerce depuis dix-huit ans : il vivait d'escroqueries en extorquant de l'argent aux légitimistes souhaitant le rétablissement des Bourbons sur le trône de France. Avec cet argent volé, Gallet, malade, avait contracté une assurance-vie en faveur de sa femme. Le pendu de Saint-Pholien Parce que le commissaire Maigret a subtilisé la valise d'un voyageur rencontré par hasard et qui lui avait paru suspect, celui-ci se tue d'un coup de revolver dans la bouche. Profondément bouleversé par les conséquences de son geste, Maigret va partir sur les traces de cet homme mort par sa faute. Il trouvera dans la valise les rêves enfouis d'un groupe d'amis et des lambeaux de leur jeunesse tragi-comique, à Liège, autrefois. Le charretier de la Providence Maigret doit enquêter sur le meurtre d'une femme à l'écluse 14 de Dizy. Il fait la connaissance du curieux équipage du yacht Southern Cross, dont le propriétaire, Sir Lampson, mari de la victime, et Willy, amant de celle-ci, attirent ses soupçons. Pourtant, certains détails relevés à l'autopsie du corps de Mary lancent Maigret sur la piste de la Providence, péniche dont le charretier Jean, homme solitaire et taciturne, retient son attention. Trois jours après le début de l'enquête, Willy est à son tour assassiné. Des indices (notamment un insigne trouvé à l'endroit du crime) font penser que le coupable est Lampson, mais, faute de preuves, Maigret erre, jusqu'au moment où il apprend qu'un vélo a été utilisé la nuit du crime. Peut-être s'agit-il de Jean... Celui-ci, justement, comme s'il se sentait soupçonné, tente de se suicider et se blesse grièvement.