La chèvre de M. Seguin, Le sous-préfet aux champs, En Camargue
Auteurs   Daudet, Alphonse (Auteur)
Janicotte (Illustrateur)
Edition  Croque-livres-Casterman : [Paris] , 1997
Collection   L'âge d'or
Collation   31 p.
Illustration   ill. en coul., couv. ill. en coul.
Format   30 cm
indice Dewey   823
ISBN   2-87400-060-4
Prix   25 F
Langue d'édition   français
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Waziers 1596540144568 J 398.2 DAUJeune / BleueDisponible
Résumé : La chèvre de M. Seguin Cette jolie petite chèvre vit heureuse, choyée et bien nourrie, chez le bon monsieur Seguin. Et pourtant, elle ne rêve que de liberté ! Ignorant les mises en garde, elle finit par s'enfuir et part gambader en pleine nature, libre et insouciante. C'est compter sans la menace qui rôde dans ce paradis : le terrible loup des montagnes. Le sous-préfet aux champs M. le sous-préfet est en tournée. Cocher devant, laquais derrière, la calèche de la souspréfecture l’emporte majestueusement au concours régional de la Combe-aux-Fées. Pour cette journée mémorable, M. le sous-préfet a mis son bel habit brodé, son petit claque, sa culotte collante à bandes d’argent et son épée de gala à poignée de nacre… Sur ses genoux repose une grande serviette en chagrin gaufré qu’il regarde tristement. En Camargue Parti en Camargue à la chasse aux canards sauvages, le narrateur, décrit en cinq tableaux la nature qui l’environne et la vie quotidienne des gardes. "Eh bien ! oui, j’en conviens, je suis un mauvais chasseur. L’affût, pour moi, c’est l’heure qui tombe, la lumière diminuée, réfugiée dans l’eau, les étangs qui luisent, polissant jusqu’au ton de l’argent fin la teinte grise du ciel assombri. J’aime cette odeur d’eau, ce frôlement mystérieux des insectes dans les roseaux, ce petit murmure des longues feuilles qui frissonnent. De temps en temps, une note triste passe et roule dans le ciel comme un ronflement de conque marine. C’est le butor qui plonge au fond de l’eau son bec immense d’oiseau-pêcheur et souffle… rrrououou !… Des vols de grues filent sur ma tête. J’entends le froissement des plumes, l’ébouriffement du duvet dans l’air vif, et jusqu’au craquement de la petite armature surmenée. Puis, plus rien. C’est la nuit, la nuit profonde, avec un peu de jour resté sur l’eau… Eh bien ! oui, j’en conviens, je suis un mauvais chasseur !"