Jean Vasca ou Les métamorphoses du soleil
Auteurs   Nicol, Jean-Pierre (Auteur)
Edition  Éd. Rétro-viseur : Noyelles-sous-Lens , 1994
Collection   Mosaïque N°4
Collation   126 p.
Illustration   couv. ill.
Format   20 cm
indice Dewey   820
ISBN   978-2908012200.
Prix   13E
Langue d'édition   français
Sujets   Vasca, Jean(1940-....) -- Critique et interprétation
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Waziers 1596540127219 841 NIC JAdulte / Disponible
Résumé : Les vrais poètes - ce pourrait être une gageure, et pourtant - font vivre la posésie. A l'écart des chapelles et du haut mandarinat. C'est à dire qu'ils la nourissent de leurs fièvres, de leur chair, de leurs émotions vraies. De leur nouveauté aussi et de leur fraîcheur, ce qui n'intercède pas forcément en faveur de leur "modernité". Jean Vasca a ses clés. Ses qualités d'écriture, ses millésimes de lumière... Sa posésie est en perpétuel état d'ébriété. Ecoutez donc cette voix qui parle d'abondance et prolifère avec un vieux réflexe convivial et libertaire. Oiseaux L'oiseau comme une rémanence de la lumière. Une scarification du silence (ou du chant). "Etre ou ne pas être s'écrit d'un coup d'aile" Des oiseaux s'envolent (Le cri, le chant) La liberté est une phrase ailée qui ouvre l'espace mais dont les représentations les plus évidentes ont, à ce titre, fort à faire avexc l'imagerie traditionnelle. Et l'imaginaire de surcroît ! Pourtant, le cri, le chant, c'est aussi cette belle oisellerie qui ferme les paupières de la nuit, pépie dans le maquis, s'égaie dans les garrigues, flamboie à la pointe des voyelles, s'ébroue au milieu de l'eau dans la saignée d'un aven. Incarne une diphtongue ; la dissonance aussi ! Quelques syncopes d'oiseaux étrangers, et va savoir sur quel pied danser ? Présence de l'animal, du végétal. Passage de l'Homme. Espèces frugales qui anticiipent sur la vie rêvée, quand le lieu est aussi prémonitoire et que le lien se défile comme un décor change de vue. Alors neigent sur nous "mille colombes" avant que ne ricoche cet "aigle doré" entre les deux versants de la foudre. Ah ! trois coudées dans l'éther ou les mots, les oiseaux fraternisent...
Notes : Contient un choix de textes de Jean Vasca
Bibliogr. p. 119 et 125
Discogr. p. 119-123